PERIPLE DU MERCANTOUR (il manque BRUNO, merci le photographe)
426 Kms, 8364 m de dénivelé Positif et Surtout 2 kg de plus !!
J1 : 8 Mai Départ de Montauroux (lac de St Gassien) arrivé Castellane 105 km (1940+)
J2 : 9 Mai Départ de Castellane arrivé Beuil (haut des gorges du Cians) 102 Km (2760+)
J3 : 10 Mai Départ de Beuil arrivé Roquesteron 112 Km (1984+)
J4 : 11 Mai Départ Roquesteron arrivé Montouroux 107 km (1880+)
J5 : 12 Mai Options en cas de problème de météo capricieuse sinon petite boucle autour du lac (85 km).
Participants : Notre Organisateur hors paire, Pierre. Papi Nono, Junior ou Jérôme qui essaye
De suivre les traces de Beau-papa en tout : hargne, ténacité, fourberie et surtout faire faire…
Philippe, notre raideur International, notre Pénible (il a eu son fondant !), Bruno. Notre Président : Jérôme. Nos deux tourtereaux :
Angélique et Christian. Et moi-même.
Premier jour : Arrivé en premier avec Pierre au gite, nous nous chargeons du plus important
Le RESTAURANT. Après avoir fait le tour des différents restos qui existent, notre choix sera aiguillé par notre Hôte. Le MARINA. Ce sera finalement « Lou Pichoune » à Montauroux qui
s’avérera très copieux mais pas forcement des plus diététiques.
Départ sous le soleil avec un parcours des plus varié, nous nous gavons des paysages que nous traversons. Ce sera pour moi la plus belle étape car j’étais le plus en forme et nous sommes passés
par tous les types de paysage et j’ai remporté le plus de pancartes.
Arrivée sur Castellane en milieu d’après midi avec boules au programme. Je me retrouve avec
Bruno, notre professionnel : mètre, tactique et la gouaille des joueurs professionnels.
Et pour une fois, je gagne les deux parties avec des coups de Bruno sorti d’un autre monde dixit les copains.
Le soir ce sera crudités, et gratins de poissons avec artichauts, oignons et pomme de terre. Et en dessert, de la crème aux œufs avec des biscuits à la lavande. Vu les 5 heures de Vélo, nous nous
sommes jetés sur la nourriture.
La nuit va être dure car nous dormons tous ensemble hormis nos deux tourtereaux et Junior qui est avec 3 VTTistes. Surtout pour les autres car j’ai la respiration forte, voire très forte !!
Déjà j’avais embêté Bruno et Pierre la veille, tandis que Jérôme et Philippe étaient ensemble et Papi avec Junior. Seul réconfort, Junior qui du mal à digérer ses nouveaux produits dopant,
Il faut voir : même les bidons restent orange après avoir bu sa mixture ; flatule avec force et déflagration.
Deuxième jour : Nous partons pour la partie la plus dure du périple avec une arrivée au col de la Couillole. Nous passons le barrage qui alimente Castellane et nous montons
sur une route féérique avec vue sur la retenue et en plus le soleil est de mise. Nous poursuivons, et arrivons sur des chalets de montagne avec des tipies. Mais surtout nous avons du rencontrer
que 5 voitures contre 20 motos. Que du bonheur et bravo encore à Pierre pour ce deuxième parcours qui est magnifique. Nous partageons le camion à tour de rôle, trois par jour, afin d’avoir une
rotation des plus fréquentes et que tout le monde roule tous les jours.
Le Pic nique du midi, s’améliore de jour en jour avec de plus en plus de charcuterie et pâté,
Fromage et quelques fruits et tomates, juste pour dire que nous faisons du light. A mon tour
De prendre le camion et de ne pas rouler. C’est sans compter Nono qui pète un rayon juste avant Péone et je dois aller le récupérer.
Bilan de l’opération, voulant faire le col, Noël se fait prêter, régler un vélo et repart pour l’ascension. Je le suis car Bruno n’est pas motivé par ce dernier col, qui monte, un peu !
Junior qui ne lâche rien et qui veut montrer à beau papa et aux vieux qu’il est le plus fort doit revoir sa copie et termine dernier à Valberg. Il se rattrapera pour l’arrivée au gite et surtout
le dernier jour. Nous arrivons sous une météo brumeuse, voire pluvieuse et avons le plaisir de rencontrer une concentration PORSCHE qui eux descendent du col.
Le Repas se compose de : Salade verte aux noix et huile d’olive, Jambon à l’os de pays accompagné de petites pommes de terre sautées. En fromage, de l’abondance et pour finir une tarte à la
myrtille et sa crème chantilly maison. Un repas divin où tout le monde, pas que moi ! mangera trop. En même temps, ce n’est pas ma faute, dès qu’il faut finir un plat, c’est pour moi.
En aparté, nous suivons l’avancée de Raid Light sur la manche du championnat du monde en Afrique du Sud. Ils se disputent le Podium, un grand Bravo à eux et bon courage pour la fin si les
crocodiles ne nous les mangent pas. Pas de boule mais du tarot et de la belote où nous jouons l’apéro du lendemain. Je n’ai pour l’instant jamais perdu.
Troisième jour : Après une nuit où je n’ai pu n’embêter personne, vu que j’ai dormi seul dans une chambre, nous repartons avec peu de soleil et une route trempée pour les
gorges du Cians qui sont magnifiques, d’une beauté impressionnante. Phiphi nous a fait un arrêt technique : première crevaison. La remontée sur Roquesteron se passe bien et j’arrive à
griller Junior sur la fin du col. Je le payerai plus tard. Le tour prévu par Pierre nous ravi et le pays monte bien. Junior nous fait le remake de Papi Noël en crevant et se faisant aider et
faire faire avec presque autant de manière et de subtilité que beau-papa. Mais bravo, tu es bien parti. Nous mangeons à Gilette où nous devons écourter notre pause pour éviter la pluie qui
s’annonce. L’arrivée sur Sigale est magnifique avec les rayons du soleil qui mettent sur un piédestal le village. La clue du Riolan et la clue d’Aiglun nous enchantent. La montée sur le Mas
beaucoup moins, notamment due aux fonctionnaires qui avaient une borne kilométrique en trop, dixit Angélique, qui nous a mis le moral dans les chaussettes. Heureusement pour moi, Noël m’aura
permis de rester avec le groupe car l’arrivée sur le village fut très dure mais une route magnifique.
Le terrain de boule du village a une vue de fou et nous avons visité le village avec Lilian, le fiston de nos hôtes du gite où nous mangerons du chèvre avec de la figue et de la salade verte.
Ensuite nous mangerons un suprême de pintade avec son petit gratin de ravioles. Et pour finir nous prendrons un mendiant. Le repas fût succulent et le vin coula à profusion. Ayant perdu aux
boules, je continu dans ma descente aux enfers et perd aux cartes. Ce soir, Pierre et Jérôme vont devoir me supporter.
Quatrième jour : Nous partons bien déçus, tant l’accueil fut agréable et l’endroit magique.
La montée au col est resplendissante et nous croisons une cyclo-sportive où les niveaux sont très disparates. Nous croisons les bisons et refaisons avec Pierre une partie du parcours que nous
avons fait l’été dernier.
La remontée sur Gourdon ne se passe pas trop mal mais le col fut le coup de grâce pour moi. Un coup de mou, plus de jambes et je décide en haut du col de prendre le camion. Nous
mangeons sur le plateau avec le soleil en prime. La redescente sur Montauroux est magnifique et tout le monde descend à pleine vitesse. Cela sent bon l’écurie. Nous nous arrêtons à Montauroux
pour notre dernière tournée de bière et rejoignons nos voitures. Fin du périple. Encore un grand merci à Pierre et à l'ensemble des participants qui ont fait de ce periple un moment merveilleux.
Je n'ai rien dévoilé, car comme on a dit, tout ce qui s'est passé lors de ce périple reste la-bas.